Tourisme de masse au Vietnam : Enjeux et perspectives

Mis à jour le: 26/05/2021 | Publié le: 05/05/2021

Le tourisme de masse est un phénomène récent au Vietnam. Ayant traversé plusieurs guerres, le développement touristique est tardif par rapport à d’autres destinations en Asie du Sud-Est. Toutefois, le pays a rattrapé le retard grâce à une politique agressive. En même temps, ce tourisme effréné a entraîné de nombreux défis.


Pendant cette crise de Covid-19, le tourisme international est brusquement à l’arrêt. Les médias occidentaux évoquent la fin du tourisme de masse. En réalité, la métamorphose de cette industrie est beaucoup plus complexe, à l’image du virus corona. Aux antipodes des pays en région, le tourisme domestique du Vietnam prend le relais et engendre une autre forme du surtourisme. Ainsi, le combat contre le tourisme de masse est plus compliqué que l’on pense.

Pour défendre un tourisme plus vertueux, il est important de comprendre le fonctionnement du tourisme vietnamien. À travers ce livre blanc, nous menons un diagnostic multidimensionnel. Nous n’avons pas la prétention de croire que nous allons tout bousculer. Nous souhaitons simplement apporter des pistes de réflexion réalistes et des recommandations pragmatiques pour demain.  

Pourquoi parle-t-on du tourisme de masse au lieu du tourisme durable?

C’est parce que parler du tourisme de masse est plus efficace que promouvoir le tourisme durable. Les touristes se sentent immédiatement concernés par les effets négatifs du tourisme de masse.  Par contre, les bénéfices du tourisme durable sont trop abstraits dans la psychologie des gens.

Cela fait des années que l’on martèle le terme « tourisme durable » dans les médias. Et pourtant, il y a très peu de passage à l’acte. Force est de constater qu’il y a un écart énorme entre la sensibilité et le vrai engagement chez les consommateurs. Encore récemment, un sondage confirme que 62% des Français sont prêts à dépenser plus pour un voyage responsable. On sait qu’en réalité, ils seraient dans les 5%. Pour expliquer un taux d’engagement si faible, il faut chercher dans l’efficacité de la communication.

Comme souligne Florie Thielin, le terme « durable » est un jargon utilisé dans le monde des professionnels. Balancer ce mot technique au grand public est une fausse bonne idée. C’est comme si les professionnels communiquaient sur le terme camellia sinensis pour promouvoir une boisson saine. Pourquoi ne pas dire simplement thé pour que ce soit compréhensible à tous?

Par définition, un touriste est un consommateur égoïste qui agit à son propre intérêt. Il essaie d’être rationnel dans ses choix. Il cherche des bénéfices en sa faveur. Dans cette optique, parler du tourisme de masse met le touriste dans une position de réflexion. Il ne peut pas rester indifférent face aux conséquences générées par le surtourisme, car il risque de perdre ses bénéfices. Il est obligé de fuir le tourisme de masse s’il veut conserver ses privilèges égoïstes. Ainsi, lutter contre le tourisme de masse s’inscrit directement dans la sensibilisation au tourisme durable

La quête d’authenticité et la folklorisation des cultures

Il suffit de taper les mots clés « authentique » sur Google pour comprendre la popularité de ces termes. Le fantasme sur l’authenticité est un pur produit de l’Occident après quatre décennies du tourisme de masse. Son engouement prend plus d’ampleur depuis une quinzaine d’années. D’abord, c’est lié au succès  des émissions télé-réalité parmi lesquelles :

Toutes ces séries sont dans l’air du temps. Les gens sont déboussolés et cherchent du sens dans la vie. Ainsi, les animateurs des émissions leur donnent un espoir de récupérer la foi.  La quête d’authenticité est aussi propulsée par l’émergence des influenceurs. À l’image des célébrités, ces créateurs de contenu s’appuient sur les nouvelles technologies pour inspirer des gens. Tous les moyens sont bons : Facebook, Instagram, Youtube.

La force de frappe médiatique conditionne la façon dont les touristes perçoivent l’authenticité. Ces derniers veulent vivre les expériences originales comme les acteurs des émissions et les influenceurs. C’est l’origine de toute la contradiction du touriste qui est coincé dans la dualité confort-effort. L’image de l’iceberg culturel illustre parfaitement ce propos.

tourisme de masse vietnam

Vivre exactement comme les acteurs des émissions nécessite des efforts. Or, tous les touristes ne sont pas forcément prêts à sauter dans l’eau. La vraie authenticité serait une source de stress qui pousse le touriste à revenir dans sa carapace de confort. Ainsi, il se contente de vivre la folklorisation, agrémentée de quelques retouches authentiques.

Comment encourager le touriste de se plonger dans l’océan? Il faut mettre en place un cadre favorable. L’authenticité ne peut pas se trouver dans un environnement dégradé. Réguler le tourisme de masse est une condition sin qua non.

Comment réguler le tourisme de masse au Vietnam?

Tout est question de la maîtrise du flux touristique. C’est ici que l’on doit trancher la différence subtile entre le tourisme de masse et le surtourisme :

  • Le tourisme de masse est simplement une volumétrie
  • Le surtourisme concerne les effets négatifs qui sont générés à partir de l’overdose du volume mal contrôlée

Si on utilisait l’approche anatomique pour décortiquer le fonctionnement du tourisme de masse? Imaginons l’industrie touristique comme un corps humain. Dans cette perspective, le tourisme de masse est comme une tumeur. Si celle-ci n’est pas bien neutralisée, elle va engendrer le cancer sous forme de surtourisme.

tourisme de masse vietnam

Le tourisme de masse au Vietnam fonctionne exactement comme une tumeur. Dans le fond, le tourisme de masse n’est pas péjoratif en soi. C’est la massification déséquilibrée du nombre de visiteurs qui encourage l’apparition de la tumeur. Celle-ci se développe en pompant des ressources de la destination via des « câbles d’alimentation ». Neutraliser le tourisme de masse revient à réguler ces câbles qui ont tendance à amplifier le flux de touristes.

Dans l’industrie touristique, on identifie quatre types de levier, appelés « accessibilité »

  • Mobilité géographique et territoriale
  • Démocratisation de coûts
  • Accès relationnel aux populations locales
  • Répartition temporelle

La facilité d’accès à ces ressources cause l’excès de fréquentation, d’où le surtourisme. Notre rôle consiste à réguler les vannes pour faire circuler le flux touristique d’une manière harmonieuse. Si on arrive à orchestrer les 4, on mettra en place un cadre favorable au tourisme durable.

Dans ce nouvel opus, l’enjeu est de délivrer des astuces actionnables aux professionnels de tourisme. Tout ce travail est détaillé dans notre article « comment guérir le tourisme de masse ». La compréhension de l’approche anatomique permet d’adapter la production, pour qu’elle soit en adéquation avec la situation actuelle du Vietnam.

Les  points chauds du tourisme vietnamien

Force est de constater que les quatre leviers sont mal gérés par le Vietnam. Malgré une histoire récente du tourisme, le pays atteint un niveau du tourisme de masse hallucinant. l’État vietnamien est déterminé à rattraper le retard, voire dépasser les pays voisins. Par conséquent, les symptômes du surtourisme ont apparu dès 2008. Il faut rappeler que l’ouverture économique du pays date de 1994.

La gestion du flux touristique est anarchique. Elle encourage une forme de voyage à prix bradé, dans l’optique de gonfler le volume. Très opportuniste, le gouvernement pivote souvent sa planification. Il jongle sur les circonstances géopolitiques en sa faveur. Dans ce contexte, les acteurs privés profitent pleinement des failles du système à leur avantage. En absence de régulation, les voyagistes et agences réceptives proposent volontiers des offres standardisées. Plusieurs TO français profitent de la situation pour miser l’Asie balnéaire.

Les agences réceptives livrent une concurrence malsaine, les unes contre les autres. Les circuits passent aux mêmes endroits, ce qui crée la saturation dans plusieurs fleurons touristiques du Vietnam. On peut citer :

  • Baie d’Halong : un patrimoine Unesco noyé dans la pollution
  • Sapa : folklorisation des ethnies minoritaires
  • Nha Trang : entre ségrégation raciale et néo-colonialisme
  • Hoi An : érosion des plages et centre historique engorgé
  • Phu Quoc : forêt primaire démorcellée par des promoteurs de résidence de tourisme

Avec l’avènement de l’ubérisation, les complices du tourisme de masse au Vietnam sont plus diversifiés. Hormis des voyagistes et agences réceptives, des start-ups technologiques participent indirectement à la destruction des sites touristiques. On peut citer Instagram et AirBnB. Le premier encourage la surfréquentation des sites. Le deuxième amplifie des effets négatifs générés par la masse.

Participation de la technologie au tourisme de masse du Vietnam

La digitalisation n’est pas compatible avec le voyage dont la raison d’être se base sur l’échange réciproque entre les humains. L’univers digital nous donne une fausse impression que l’on est maître de l’information. La technologie joue le rôle de démocratiser l’accès à l’information, qui était jadis une « arme secrète » des agents de voyages. Le succès fulgurant des plateformes peut s’expliquer par une facilité d’usage inouï.

Avec l’expérience utilisateur (UX) optimale, on donne aux touristes le pouvoir de monter un voyage tout seul, à moindre coût. Cette émergence du concept  « do-it-yourself » nous rapelle inévitablement le modèle d’IKEA. La technologie pousse des touristes à consommer plus pour moins cher. Par conséquent, le voyage devient une commodité au même titre qu’un paquet de chips.  Voilà pourquoi la technologie participe directement au tourisme de masse du Vietnam.

La quasi-totalité des start-up technologiques est née pour optimiser la préparation du voyage en amont. Par contre, on se rend compte des limites quant au déroulement du voyage d’où les  expériences « fake » à grande échelle. À la différence d’un produit manufacturé, le voyage implique la co-création des expériences par les humains. En théorie, c’est une forme de partage sur le même pied d’égalité, entre le touriste et les habitants. Or, toutes les plateformes servent exclusivement l’intérêt des touristes consuméristes. La voix des populations d’accueil n’est jamais prise en compte d’où le conflit d’intérêts. Le mouvement de touristophobie résulte simplement de ce paradigme.

Si la technologie est tant critiquée, c’est parce qu’elle ne crée guère de valeur au profit des populations. Elle crée plutôt des dérives nuisibles au tourisme : effondrement des normes sociales, superficialité, égoïsme, incivilité, ignorance, néo-colonialisme.  Regardons ensemble comment les plateformes collaboratives participent au tourisme de masse au Vietnam.

Instagram : entre inspiration du paradis et enfer de la réalité

Ce réseau social crée une nouvelle forme du tourisme de masse au Vietnam. On l’appelle « instatourisme » ou « egotourisme ». Conçu pour inspirer les gens, l’outil finit par les envoyer massivement à un endroit précis. Avec la fonctionnalité de géolocalisation, on peut savoir exactement où les photos sont prises. Par conséquent, les lieux mis en avant seront repérés et se trouvent pris d’assaut.

En revanche, il faut nuancer le rôle d’Instagram dans le développement du tourisme. Il faut faire la différence entre l’apport ergonomique de l’outil et l’éthique de l’utilisateur. Instagram génère la massification. Par contre, c’est la déontologie de l’utilisateur est entraîne le surtourisme.

Pour illustrer l’usage d’Instagram, deux cas de figure nous donnent deux résultats très contrastés:

  • Pont d’Or et Bana Hill : stratégie pensée en amont pour attirer la foule. Instagram contribue au succès de cette usine à likes
  • Rue du train à Hanoi : notoriété boostée d’une manière organique sans planification. C’est considéré comme un échec de l’État dans la gestion du flux

En somme, Instagram est une arme à double tranchant. Il peut se mettre au service d’un tourisme plus vertueux, à condition de l’utiliser à bon escient. Pour aller plus loin dans ce sujet, vous pouvez lire notre article  Instagram : ennemi ou allié du tourisme

AirBnb : art de vendre des expériences authentiques « contrefaçon »

Il serait une erreur de pointer du doigt AirBnB comme seul coupable du surtourisme. Ce vampire se nourrit de la base des utilisateurs : locataires et loueurs. Comme dans le conte d’Alibaba, on a besoin d’autres voleurs pour former la troupe des coupables. Dans le contexte vietnamien, ce sont des investisseurs cupides qui se déguisent en « super host ».

Comme partout ailleurs, le Vietnam peine à réguler les impacts négatifs d’AirBnB. Dans l’apparence, la plateforme crée du bonheur pour les investisseurs et les touristes vilains. En réalité, elle crée le malheur pour la population. Notre article sur les dérives d’AirBnB met en relief des points suivants :

  • Cadre légal défaillant au service des hommes d’affaires sans scrupules qui participent au clivage social
  • AirBnB comme accélérateur de la gentrification déjà en place
  • Compétition de plusieurs acteurs dans l’économie du partage, entre AirBnB et d’autres start-ups régionales
  • Zoom sur AirBnB Experiences : authenticité ou « foutage de gueule »

Émergence du tourisme domestique : angle mort du tourisme vietnamien

Imaginer que la pandémie met fin au tourisme de masse, c’est faire preuve de courte vue. Les médias nous laissent croire que seuls les touristes occidentaux déclenchent les méfaits du tourisme. Or, les vacanciers vietnamiens participent aussi à l’overdose.

Comme expliqué dans l’histoire du tourisme du Vietnam, la classe moyenne se développe en toute discrétion. À un moment donné, l’État reconnaît le rôle de la nouvelle bourgeoisie dans la croissance économique.  À partir de 2010, le Vietnam cesse de dépendre exclusivement du tourisme international. Paradoxalement, le centre de gravité se déplace vers l’intérieur du pays. Ce phénomène atypique met en lumière  les calculs géopolitiques dans le développement touristique

Tandis que les médias occidentaux chantent les vertus du tourisme local, le Vietnam prouve le contraire ! L’émancipation des couches moyennes chamboule les perceptions que l’on a :

  • Le tourisme de masse n’est pas nécessairement international. Il peut être exclusivement local
  • La massification du tourisme apparaît dès lors que l’on considère le tourisme comme un moteur de croissance de choix.
  • L’Occident n’est plus le seul contributeur à la surfréquentation. L’émergence de la classe moyenne en Asie rend le processus plus complexe.

Contrairement aux pays voisins, le Vietnam maîtrise la pandémie à la perfection. La sécurité sanitaire permet aux Vietnamiens de mener une vie normale sans confinement. Ainsi, les visiteurs locaux sont les saints sauveurs du tourisme pour la première fois. Le départ massif des Vietnamiens en vacances démontre que le tourisme de masse peut-être 100% local. Comment expliquer ce phénomène, alors que la situation en Thaïlande est complètement à l’opposé?

En fait, la Covid démasque un calcul politique habile dont le tourisme de masse n’est qu’un pion. L’émergence du tourisme domestique cache un autre fléau occulte : la mainmise des conglomérats et la corruption généralisée.

Ligue des prédateurs et spéculation immobilière

Au Vietnam, la montée en puissance du tourisme domestique est le résultat de la bulle immobilière. Celle-ci apporte deux choses.

  • Apparition de la nouvelle bourgeoisie qui s’enrichit grâce à l’immobilier. Le pouvoir d’achat accru encourage la participation au tourisme domestique
  • Construction massive des infrastructures pour stimuler la consommation nationale.

Avec la gouvernance oligarchique, l’État s’allie aux conglomérats pour mettre en œuvre une spéculation cyclique. C’est l’origine de plusieurs injustices sociales : privatisation du sol, expropriation, etc.  Les projets de construction font émerger trois catégories du tourisme domestique

  • Tourisme de divertissement : les parcs d’attractions à l’image de Disneyland
  • Secteur de villégiature : complexes hôteliers en montagne ou vers la côte
  • Segment de résidence secondaire, via le fameux « condotel »

Toutes les constructions sont situées dans les endroits stratégiques : Sapa, Halong, Hoi An, Nha Trang, Phu Quoc. Dans l’apparence, les hordes de visiteurs nous donnent l’impression que les consortiums créent de la valeur pour la société. En réalité, les miettes du capitalisme touristique sont pour les démunis qui sont aussi les forçats de l’industrie du voyage de masse. 

Malheureusement, les touristes vietnamiens ne sont pas conscients du problème. Ils participent à l’accélération des inégalités sociales. Plus la spéculation immobilière se développe, plus le droit de l’homme se dégrade. Une poignée de journaux dénoncent la répression accrue du gouvernement communiste. Pourtant, la presse occidentale reste muette.

Par la massification du volume, l’État ne s’intéresse point au tourisme durable. La couverture médiatique à l’international est parfaitement soignée pour faire croire que le pays s’inscrit dans le « green ». Il faut savoir que le Vietnam figure parmi les pires pays en matière de liberté d’expression. Selon le site Reporters Sans Frontières, le pays est classé 175/180 en 2021

Lutter contre le tourisme de masse, une utopie?

Vous l’aurez compris, le tourisme n’est pas une industrie isolée. Au Vietnam, c’est plutôt accessoire par rapport aux autres secteurs clés, notamment le BTP et les industries manufacturées. L’État se sert du tourisme pour masquer ses calculs macro-économiques et géopolitiques. Malgré la Covid, il est naïf de croire que le tourisme de masse va disparaître. Comme le virus Corona, cette tumeur mutera et continuera à exister sous une autre forme. Contrairement à la vision pessimiste de Rodophe Christin, nous croyons que la lutte doit être pragmatique.

Avec toutes les explications évoquées, il ne faut pas compter sur l’État pour mener un changement radical. C’est l’absence de vision homogène qui explique la multitude d’actions à l’échelle plus petite. Ce sont des associations et entreprises privées qui sont les plus actives dans la lutte contre le tourisme de masse du Vietnam. Ce combat de longue haleine est possible, à condition de garder en tête des éléments suivants :

  • Se méfier des initiatives menées par l’État et des grandes entreprises
  • Partenariat avec de petits acteurs à l’échelle régionale
  • Créer une nouvelle forme de communauté qui fédère des entrepreneurs partageant les vraies vertus au voyage
  • Démassifier des territoires grâce à une étroite collaboration avec les populations sur place.

La fable des colibris

Dans ce monde connecté, le combat n’est plus l’affaire de quelques agences réceptives convaincues. Il concerne aussi d’autres acteurs à l’international parmi lesquels :

  • Voyagistes et agences de voyages
  • Associations telles que : ATES, ATD
  • Centres de formation qui forment de futurs professionnels de tourisme
  • Agences réceptives d’autres pays

Dans cette perspective, TTB Travel a la conviction qu’on doit trouver des alliés à l’extérieur des frontières vietnamiennes. C’est en formant une armée de colibris que le changement sera effectif. Pour constituer cette armée, nous menons des actions suivantes :

  • Participer aux travaux de réflexion orchestrés par l’association RESPIRE
  • Jouer le rôle de mentor sur la plateforme My Job Glasses. L’idée est de sensibiliser un grand nombre d’étudiants au tourisme durable
  • Co-créer des ateliers avec des écoles BTS de tourisme pour mettre en place une bonne dose de tourisme responsable. 
  • Fédérer des agences réceptives sur la plateforme Flockeo. L’idée consiste à échanger de bonnes pratiques du tourisme vertueux dans chaque pays respectif
  • Choisir dès le départ des voyagistes/agences de voyages ayant la même vision du tourisme de demain.
  • Renoncer au partenariat avec des acteurs « toxiques » 

Pour clôturer ce livre blanc, nous aimons le proverbe africain « Seul on va vite, ensemble on va plus loin » 

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L’AUTEUR Van Thai

Ayant grandi dans une famille de diplomates, j’ai passé mon enfance expatriée à travers plusieurs pays asiatiques. En quête de sens, mes voyages personnels sont toujours remplis de rencontres humaines, d'immersion culturelle et de découvertes authentiques. Avec mon entreprise familiale, je livre un combat acharné contre le tourisme de masse.

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